SEPT. Ville muséifiée, ville cloisonnée, ville disputée… Jérusalem est aussi le cœur battant d’une nouvelle scène artistique, underground et subversive, qui bouscule les stéréotypes et les clivages religieux.
Plus que bien d’autres cités, Jérusalem souffre de sa réputation. Les Israéliens ont tendance à réduire la ville trois fois sainte à sa fonction primaire: celle d’un lieu où il est bon d’aller prier. A l’opposé de Tel-Aviv, symbole d’une Israël moderne et ouverte sur le monde, passage obligé de ceux qui veulent s’amuser.
Dans l’esprit de beaucoup de nouveaux immigrants installés sur la côte méditerranéenne du pays, Jérusalem est même perçue comme un arrière-pays étouffant, en raison du grand nombre de juifs ultra-orthodoxes qui y vivent et y pratiquent un mode de vie austère. A cela s’ajoute l’image d’une ville à la géographie conflictuelle, régulièrement meurtrie par les violences entre juifs et musulmans.
Loin du portrait qu’en dressent habituellement les médias occidentaux, Jérusalem fourmille de vie, d’initiatives culturelles et de modernité. Il suffit de se promener un soir dans le marché Mahane Yehuda, à deux stations de tramway de la gare centrale, pour s’en rendre compte…
Lire la suite de ce reportage publié par Sept, plate-forme suisse de slow journalisme.
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